Le nunavut
Le Nunavut
Douce fraicheur des soirées estivales...
Douce fraicheur des soirées estivales...
Disparition de l'expédition Franklin

Créé en : septembre 1995- Dernière mise à jour septembre 1995
Comment atteindre la Terre de Baffin et Arctic Bay : De France le plus simple est de se rendre à Montréal. Les vols ne manquent pas pour cette destination, que se soient les charters ou les grandes compagnies telles que  Air France  et Air Canada. De Montréal il faut se rendre à Nanisivik après un transit à Iqualuit (Anciennement Frobisher bay). La compagnie First Air assure cette liaison. Arrivé à l'aéroport, modeste, de Nanisivik vous vous trouvez sur la colline entre la mine et le village Inuit d'Arctic Bay. Le départ peut se faire d'un point ou de l'autre, à rejoindre en taxi car la distance est assez importante. Là aussi les tarifs sont polaires ! 

Matériel : Les  kayaks et le matériel de camping habituel, mais aussi pour le campement de quoi s'isoler efficacement du froid et du vent. Pour le kayak, une combinaison sèche est indispensable. En effet, on se trouve très au nord, la température de l'eau est basse et il n'est pas rare de longer des falaises où il est bien difficile d'aborder, attention donc en cas de chavirage. En ce qui concerne la nourriture, il ne faut pas compter sur le commerce local pour fournir le nécessaire à un raid. Les prix sont de toute manière élevés. 

L'itinéraire :  A votre inspiration, le secteur est riche et, en fonction du vent, les glaces dérivantes peuvent prendre la direction des opérations. Lors de notre séjour les vents avaient repoussé toutes les glaces à l'ouest du détroit de Lancaster mais il n'en est pas toujours ainsi, il suffit de lire pour s'en convaincre le récit d'un groupe de 7 kayakistes qui ont parcouru en 36 jours les 560 kms qui séparent Arctic Bay de Pond Inlet (Canoë kayak magazine n°111). En principe la banquise a libéré les lieux autour de la mi-juillet.

La faune : Ours polaire (arme pour la sécurité), phoques et, en ce qui nous concerne l'Arlésienne :  les Narvals. Il parait qu'ils sont très nombreux mais nous n'en avons pas vu un seul, sans doute en raison à la fois de la mer agitée et de l'absence totale des glaces et de la vie marine qui les accompagne.

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